RÉPUBLIQUE ESPAGNOLE NON  MERCI

RÉPUBLIQUE ESPAGNOLE NON  MERCI

Quand un père raconte sa vie, quand un père honteux  raconte à sa fille de 16 ans comment sa vie était avec des larmes qui coulaient sur ses joues, cela ne peut jamais être oublié, toute cette histoire a été corroborée par sa sœur aînée, ma tante Carmen présente dans ce récit, qui a surgi d’une discussion qui était tenue quand un souvenir de leurs vies a émergé

Mon père est né à Orihuela, province d’Alicante, capitale de Valence, en l’an 1919 le troisième des huit frères

À l’âge de cinq ans, il vivait dans une maison en bois avec une seule pièce qui servait à la fois de cuisine et de chambre à coucher pour tout le monde, c’est-à-dire les parents et les frères et sœurs. Ce manoir était situé à la ferme où travaillait son père, mon grand-père

La précarité de la vie se traduisait par le manque de moyens pour améliorer cette vie, qui me semblait sortir d’un mauvais rêve. C’est pourquoi sa sœur Carmen, sa sœur María est un autre frère, Gil et mon père, ont dû travailler pour pouvoir aider la famille

La plus âgée de dix ans ma tante Carmen, la suivante de neuf ans ma tante Maria, mon oncle Gil que je n’ai pas connus, il avait  sept ans et mon père avait six ans, eux qui étaient les plus âgés travaillaient. La grand-mère faisait le ménage de la maison  principale des propriétaires

Ma tante Carmen, faisait le ménage et était aussi nounou dans une maison où elle a été recommandée par les propriétaires de la ferme, ma tante Maria, également recommandée, elle nettoyait dans une autre maison, mon oncle Gil aidait son père au champ dans la même ferme, où ils ont vécu.

Mon père aidait comme berger à un chevrier, également recommandé par le propriétaire de la ferme où le grand-père a travaillé.

Tout allait bien et trois ou quatre ans  plus tard, le grand-père a eu une crise cardiaque et il meurt, le lendemain les propriétaires de la ferme ont invité à la mère, ma grand-mère à partir, après les funérailles du grand-père, le même jour, la grand-mère préparent les bagages pour quitter cette maison.

Ma tante m’a dit que sa mère n’avait pas de valise ni panier pour mettre ses affaires et  alors elle  pense faire avec des draps coupés en deux, des sacs pour que chacun d’eux  puissent l’attacher sur le dos, le problème était où aller? AUCUN ARGENT NE LUI FUT DONNE

Ils n’avaient aucun abri ou quoi que ce soit qui leur ferait espérer quelque chose de mieux. Ils ont commencé à marcher sur la route, ma grand-mère en tête, suivie par les huit enfants,  une caravane de désespoir
Le visage de la grand-mère  démolie par la douleur et l’angoisse. Ils marchaient depuis un moment, quand une charrette arrive à la hauteur de la grand-mère et demanda où elle allait ainsi ?

La grand-mère  lève ses épaules et bien sûr elle éclate en sanglots
L’’homme  arrête la charrette et après avoir écouté l’histoire raconté par les enfants, il a dit à tout le monde de mettre les paquets dans le chariot ,et leur dit  « « je vais vous emmener à un endroit ou les gens qui n’ont nul part où aller occupent les lieux là-bas , ce sont des grottes dans la montagne, là ils ont vécu 6 ans , froid, rats moustiques enfin tout
Cette histoire resterait incomplète si je ne parle pas de la relation que tous les frères avaient avec l’église. Ils ont été élevé sans aller à l’école, ils ont été élevé sans aucune religion, ils n’avaient pas de temps ils devaient  travailler pour survivre
Tous ses fameux  propriétaires, ou ils travaillaient tous , étaient mes chers amis/es des grands REPUBLICAINS, MAIS DE LA GAUCHE EXTRÊTREME  QUI OSAIENT SE FAIRE LES DEMOCRATES ET POUR CELA LE PEUPLE EN AVAIT MARRE ET POUR BEAUCOUP D’AUTRES CHOSES BIEN SUR,  TRES IMPORTANTE comme le manque de sécurité social, manque de contrat de travail,  manque de logement,  manque de toutes choses qui leur donnait le statut d’une vie tranquille
pour tout cela  ECLATA LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE
Chose que de nos jours rien se passe la même , oui il y a des déstabilisateurs, oui , mais aujourd‘hui les carences ne sont pas les mêmes on est quand même bien, rien avoir avec cette époque

Bien donc, mon père et ses frères étaient athées oui, pourquoi je pense que vous devriez aussi le savoir la raizon
Ils allaient demander de la nourriture aux séminaires des futurs curés et ils devaient attendre en compagnie de beaucoup d’autres personnes qui là bas se réunissaient tous les jours pour pouvoir apaiser leur faim .Une fois les apprentis du sacerdoce avaient finis de manger, on leur mettait LES RESTES des assiettes dans les casseroles que chacun d’eux portaient

LES RESTES DES MÊMES ASSIETTES,  QUI VA CROIRE A CEUX QUI PRÊCHAIENT ??
Quand un jour en France on lui explique la REPUBLIQUE FRANçAISE, mon père exclama !!AH BON !!OUI CELLE Ci OUI EST UNE REPUPLIQUE CELLE QUE NOUS AVIONS C ETAIT UNE REPUBLIQUE DE CIRQUE

OUI, mon père était analphabète et athée MAIS JAMAIS RÉPUBLICAIN ESPAGNOL

Nadine

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