
Le Patchwork remonte à la nuit des temps…
Je suis allée visiter ma fille EVA à Paris quand elle travaillait a Disney , mais avant j ai eu l’ idée de lui faire une surprise
Avec certains vêtement que je conservais de quand elle était petite j ai confectionner une couverture pour son lit, je savais qu elle allait aimé et ainsi fut elle reconnu toutes les choses cela fut émouvant pour toutes les deux
ESSAYER DE FAIRE LA MÊME CHOSE VOUS LEUR DONNEREZ UN GRAND PLAISIR
Le Patchwork remonte à la nuit des temps…
Cette tradition aurait vu le jour dans l’Egypte ancienne en 3400 avant JC.
Il est écrit dans la Bible que le manteau de Joseph est cousu de pièces aux couleurs diverses.
Au moyen âge, les croisés découvrirent le patchwork en Asie Mineure et l’introduisirent en Europe. (ils décorèrent chabraques et carapaçons de motifs appliqués).
En littérature, dans le poème du XIIIème siècle « La lei del desire », il est question d’un couvre-lit matelassé, confectionné de pièces de soie, reproduisant un damier.
Arlequin aussi portait un habit fait de losanges assemblés.
Le patchwork est une tradition universelle, même si les techniques, les motifs et les couleurs varient selon les pays, selon les continents.
Jadis, les femmes récupéraient les parties non usées d’un vêtement, d’un drap… pour confectionner d’autres pièces de leur trousseau (couverture, nappes, jupons…), les étoffes étant rares et chères.
Elle redonnaient ainsi une nouvelle vie à chaque bout de tissu, en créant des motifs de plus en plus recherchés, variant les couleurs, les valeurs, les formes et les textures. Cela permit de concilier confort, économie et esthétique ; elles firent du neuf avec du vieux… Il y a de cela bien longtemps.
Le Patchwork américain
L’origine du patchwork américain remonte au XVIIème siècle à l’époque de la conquête des Etats-Unis par les émigrants qui arrivèrent sur la côte ouest par le May Flower, fuyant les persécutions au moment de la réforme en Europe. Les pionniers diffusèrent ainsi les traditions de leurs pays d’origines.
Leur état de pauvreté leur fit faire des prouesses d’ingéniosité.
Selon la tradition, voisines et amies d’un même village se rassemblaient pour réaliser ces ouvrages.
Dans le roman « La case de l’oncle Tom » de Harriet Beecher-Stowe (1851), on peut lire « Jeunes et vieilles se mirent aussitôt à l’ouvrage avec des doigts agiles tandis que les conversations continuaient sans arrêt. La journée se passait ainsi dans un gai bavardage, tandis que les femmes ajustaient les morceaux d’étoffes ».
De même durant la guerre de sécession, de 1861 à 1865, les femmes des colons se mirent, par nécessité, à assembler des morceaux d’étoffes ou même de sacs de grains. Le rembourrage était souvent des feuilles séchées.
Elles embellirent leurs ouvrages qui devinrent peu à peu des œuvres d’art.
Au XIXème siècle, il existait de nombreuses coutumes liées au patchwork aux Etats-Unis :
Les jeunes filles devaient avoir réalisé douze dessus de lit avant leurs fiançailles : un pour chaque mois de l’année en coton, lin et laine, puis elles les matelassaient pour leur mariage et devaient en réaliser un treizième appelé « Mariage Quilt ».
On confectionnait également un « quilt » à la mémoire d’un être cher disparu (« quilt du souvenir »). Il était souvent confectionné avec des morceaux de tissus découpés dans les vêtement du défunt.
Le quilt de l’amitié était créé pour un anniversaire, des fiançailles, un mariage ou un anniversaire de mariage. Tous les proches confectionnaient un bloc ; les blocs étaient assemblés en commun et le « quilt » ainsi réalisé était offert à l’intéressé au cours d’une petite fête.
Le quilt de la liberté (ou « Freedom Quilt ») était offert par des jeunes filles (sœurs ou amies) à un homme qui fêtait ses 21 ans.
Le Patchwork moderne
La révolution industrielle permit le développement du patchwork en Europe en mettant sur le marché des imprimés, des chintz venant d’Inde. Le patchwork prit un essor tout particulier en Angleterre, dans un premier temps dans l’aristocratie où la reine Victoria en fut une adepte. Des concours furent organisés ; cela devint même une « obsession nationale » durant le XIXème siècle : on organisa des « quilting bee » (réunions pour réaliser un ou plusieurs ouvrages en commun). Ces rencontres développaient la vie sociale, permettant à la femme de sortir de chez elle.
Puis, la mode changea et les dessus de lit et autres courtepointes en patchwork furent rangés dans les greniers.
En 1972, le musée des Arts Décoratifs organisa, à Paris, une exposition de « quilts » américains. Cette exposition marqua le renouveau du patchwork en France. L’assemblage d’étoffes n’était plus motivé par la nécessité ; le patchwork devint un art.
Piécé, appliqué, crazy, Log Cabin, Boutis provençal, Mola, Sashiko, Trapunto… : chacune de ces techniques donne un effet particulier à l’ouvrage.
Aujourd’hui, ce sont des milliers de femmes qui se passionnent pour cet art à travers le monde et s’expriment grâce à lui.
Petit à petit, le patchwork traditionnel a évolué vers l’art textile contemporain. De nouveaux procédés (teinture, peintures…) et de nouvelles techniques l’ont enrichi.
Le patchwork est un art reconnu dans le monde entier qui attire le nombreux collectionneurs, principalement aux Etats-Unis où les quilts anciens sont même côtés à Wall-Street !
Des expositions internationales fleurissent un peu partout mais le « Houston International Quilt Festival » est encore aujourd’hui la plus grande manifestation mondiale.
http://godetia2.perso.sfr.fr/fiches%20patchwork.html
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